le ciel n’est pas farouche
Si tu demandes des comptes au poème, il s’effrite ?
Finalement il faut te rendre
Comme l’on dit d’une capitulation et d’une destination
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L’arbre et le ciel ne font pas
De plans sur la comète
Ils s’épousent comme ils viennent
Un vitrail de bleus sertis de branches noires
Tu n’es jamais certaine de comprendre ou d’admettre le message, que tu leur prêtes ou qu’ils te donnent.
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Le ciel n’est pas farouche
Au ras des tours ses eaux frisent
Sous le vent.
S’abouchent à la ville,
Des estuaires de lumière
Venus d’en haut, d’en bas, d’il ya longtemps ?
Le bleu maya juste au dessus de toi
T’habites un instant
Un instant il te semble possible d’être,
Une advenue
Farouche de rien
12 décembre 2019
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