La jeune fille ténue

la jeune fille ténue
C’est elle que je cherche
En filigrane
Dans son poème
C"est elle qui m’importe
c’est elle que j’importune

Le jeune fille translucide
est-elle morte
de vouloir exister à
l"aube du poème
ouverture et déchirure pures ?

Tu sais,
la joie lancée au ciel,
les essaim d’oiseaux aspirés
Terre et mer en embrassades en embrasées en embardées
Leur consentement vorace

la jeune fille
Elle ne prenait pas la faim à la légère
Elle s’est délestée avec ardeur

La jeune fille, la vie,
couchées sans épaisseur Sur le papier
et pire encore, sans plus rien du tout Sous la terre
La jeune fille, la vie,
Ainsi réduites à presque rien
Sont-elles soumises ou insoumises

A quoi ?

Comment savoir quand il faut tenir tête à l’absolu
À ce qui s’arroge
Consentir au retour vers l’ordinaire,
le simplement possible,
la vie à vivre comme on peut, pour le mieux ?

Oui mais
On nait et meurt dans l’ordinaire
Dans l’ordinaire
On est donné

Tu voudrais un ailleurs à l’extrême Mais
Exister ne se gendarme pas ?

12 février 2022

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