15 janvier 19. Voies de l'intériorité voix des autres - commentaires 15 janvier 19. Voies de l'intériorité voix des autres2019-07-14T18:40:08Zhttp://mespasserelles.fr/spip.php?article7#comment162019-07-14T18:40:08Z<p>Oui bien sûr, les réactions et contributions des lecteurs sont les bienvenues. <br class="autobr" />
Le projet est d'investir ce blog comme une aire transitionnelle, un espace de transit, de confrontation et d'élaboration de l'expérience humaine, ouvert à vos contributions.<br class="autobr" />
Donc, à vos claviers !</p>l'écho de"on habiterait les mondes : la passerelle, le passerau.2019-07-14T16:43:18Zhttp://mespasserelles.fr/spip.php?article7#comment152019-07-14T16:43:18Z<p>Merci beaucoup pour vos commentaires. Je suis heureuse qu'ils permettent de faire entendre un point de vue autre que celui qui m'anime. Votre perspective complète et questionne la mienne utilement.</p>Une belle entrée en matière 2019-01-12T20:20:06Zhttp://mespasserelles.fr/spip.php?article7#comment62019-01-12T20:20:06Z<p>Alléchante entrée en matière. Les lecteurs du blog auront-ils un rôle actif ? Commentaires, forum, etc ?</p>l'écho de"on habiterait les mondes : la passerelle, le passerau.2019-01-10T17:35:22Zhttp://mespasserelles.fr/spip.php?article7#comment52019-01-10T17:35:22Z<p>10 janvier 19<br class="autobr" />
La passerelle : féminin du passereau, oiseau migrateur….<br class="autobr" />
J'aime ce nom, je le reçois comme une invite à communiquer ; à partager. Il est vital de partager son « être au monde » avec les autres ; mais ce n'est pas aisé, non seulement par la difficulté de trouver l'expression pour le communiquer ; mais surtout parce que sa racine est très profonde et secrète.<br class="autobr" />
La question, l'interrogation sur la destinée, son mystère sous-tend une quête de ma propre existence. Il n'y a ni hasard, ni déterminisme. Pas de hasard, au sens où ce qui nous arrive, ce que l'on est et devient dépendrait de causes purement fortuites ; pas de déterminisme non plus, car celui-ci relève d'une illusion rétrospective : on observe le chemin qu'on a parcouru, et comme on constate un enchainement cohérent, même s'il y a des bifurcations et des ruptures, on a l'impression que c'était le seul chemin possible.<br class="autobr" />
J'aime lire des biographies ou écouter des portraits d'artistes je suis toujrs étonnée de ce que les intéressés disent. A la question : » comment en êtes-vous venus à être danseur, comédien, musicien ? » La réponse que l'on entend est presque toujours la même : « cela remonte à mon enfance, c'est par hasard ; nous avions assisté à un spectacle avec ma classe ; cela m'a donné envie d'étudier cet art ». Or dans la classe il y avait 30 élèves, et c'est le seul chez qui ce désire s'est révélé. Il faut bien admettre que cet attrait existait en puissance et qu'il s'est révélé à l'occasion d'un évènement. Il se serait de toutes façons, révélé à une autre occasion.<br class="autobr" />
J'adhère à la définition (citée de mémoire) d'Emile Souriau : « la destinée, c'est la rencontre entre une causalité externe et une finalité interne ». Cette finalité interne, il nous appartient de l'explorer, de la travailler (comme on travaille une pâte), ou de l'ignorer, de la renier, de la rejeter. Les circonstances peuvent être plus ou moins faciles ou difficiles, voire impossibles et conduire lors au désespoir.<br class="autobr" />
Pour qu'une circonstance soit perçue comme occasion, et soit saisie, il faut qu'il y ait une aspiration interne qu'elle vient nourrir. C'est là qu'intervient la passerelle, car toute vie est un échange. On reçoit à proportion de ce qu'on donne. <br class="autobr" /> L'ouvrage : « On habiterait le monde », me touche profondément par son courage, sa lucidité et sa profondeur. « Notre monde », se colore à la base par un vécu de l'enfance plus ou moins tragique, confiant, par un élan de vie, ou un contraire une grande difficulté à être. Chez ceux pour qui la philosophie est essentielle, ce vécu va alimenter des problématiques existentielles diverses ; un acquiescement ou un refus de certaines compréhensions de l'existence. Assumer la mortalité, la souffrance , le tragique de la vie , deviendra pour l'un la tâche ardue et essentielle, gage d'humanité ; pour l'autre, sans du tout nier cette dimension, le souffle de l'Esprit sera accueilli et travaillé. Mais les » mondes « se rejoignent si l'on comprend la spiritualité comme une tâche difficile et tout aussi authentique rejetant le dualisme mortifère de la religion catholique ; Il ne s'agit pas de se détourner de la vie, de la matière. La joie profonde n'est pas de l'exubérance, ni de la gaité ; elle donne l'énergie, la force de partager, d'aider l'autre à s'éveiller, d'irriguer le monde, de communiquer un élan de vie et de confiance. La vie n'est pas absurde, mais tout est à construire, à insuffler, pour que l'humanité parvienne à retrouver le sens de la Vie, le rapport bienveillant avec les autres, les animaux, la nature. <br class="autobr" />
Le souffle de l'Esprit comme passerelle, comme passereau…</p>